Harry Potter
et le prisonnier d'Azkaban

Résumé : Sirius Black, un dangereux sorcier criminel, s'échappe de la sombre prison d'Azkaban avec un seul et unique but : retrouver Harry Potter, en troisième année à l'école de Poudlard. Selon la légende, Black aurait jadis livré les parents du jeune sorcier à leur assassin, Lord Voldemort, et serait maintenant déterminé à tuer Harry...

L'avis de Seb : Les adaptations des livres de Harry Potter se suivent et ne se ressemble pas... Si le casting ne bouge pas et si des nouveaux venus comme Gary Oldman ou Michael Gambon (remplacant le regretté Richard Harris dans le rôle de Dumbledore) enrichissent le film le principal changement vient du nouveau réalisateur... Alfonso Cuaron.

Ce dernier offre dès les premières minutes une nouvelle vision du sorcier et ce souffle de nouveauté (avec des scènes filmés caméra à l'épaule) est salutaire car ce film est basé sur l'un des livres considéré comme le meilleur de la série (pour le moment).
Soyons franc, réduire le livre à 2h20 entraine forcément des coupes dans l'histoire mais il faut admettre que le film possède l'essence même du livre tout en suivant la trame principale. Les puristes seront un peu déçu mais ce serait dommage tant le résultat est franchement convaincant et puis après tout rien n'empêche de prendre le livre et de le relire en complément du film.

Mais alors ? Si le réalisateur relève le défi et le scénario résume bien le livre que reste-t-il ?
L'ensemble suit toujours l'évolution des acteurs, et les jeunes héros sont vraiment très à l'aise depuis 3 films et cela se ressent vraiment car leur maturité se voit à l'écran.
Gary Oldman est très bon comme toujours bien que peu présent mais le personnage de Black n'étant vraiment présent que vers la fin du livre cela aurait trahi l'oeuvre que de le rendre trop présent. Qu'il se rassure, s'il accepte de reprendre le rôle il aura de quoi faire dans les prochains films.

Un bon point aussi sur les effets spéciaux qui me semble plus réussi et mieux intégré au film que les précédents, en particulier les détraqueurs dont j'étais impatient de voir l'incarnation physique à l'écran et je ne suis vraiment pas déçu.
Dans l'ensemble, ce film amorce également le ton plus sombre que la série prend mais tout en restant un film visible par toute la famille.

La cuvée Potter 2004 est donc excellente et le changement de réalisateur aide en cela, espérons que Mike Newell (4 mariages et un enterrement) relèvera en beauté le défi du quatrième film qui est dores et déjà attendu impatiemment.