SIMONE

Résumé : A Hollywood, le réalisateur Viktor Taransky renoue avec le succès en utilisant secrètement Simone, la 1ère actrice virtuelle complètement crédible. Mais il faut mentir chaque jour pour justifier l'absence de celle qui n'existe pas. Harcelé, Viktor se retrouve piégé à son propre jeu. Bientôt, le phénomène lui échappe totalement...

L'avis de Seb : Le virtuel qui remplace le réel... Un thème rêvé pour Andrew Niccoll à qui l'on doit bienvenu à Gattacca ou encore le scénario du Truman Show. Il passe à nouveau derrière la caméra pour ce sujet et nous offre Simone...
Viktor Taransky est un réalisateur sur le déclin et compte sur son dernier film pour renouer avec son succès passé, mais son actrice lui claque la porte au nez et aucune actrice ne veut reprendre le rôle... C'est alors qu'il croise la route d'un homme qui lui propose un logiciel révolutionnaire qui lui permettra d'avoir l'actrice parfaite et sans demande farfelue à rendre fou tout les réalisateurs... Normal, Simone est une actrice virtuelle !

Ce qui est amusant dans cette comédie c'est que tout le monde en prend pour son grade dans l'univers hollywoodien, tout d'abord les studios qui se mettent à suivre la moindre tendance tant qu'elle leur rapporte de l'argent et font d'eux de sacrés hypocrite ! Tout comme les acteurs qui ferait tout pour avoir un rôle quand ils ne fatiguent pas les studios et les réalisateurs avec des demandes aussi stupides les unes que les autres.
Mais on ne s'arrête pas en si bon chemin puisque tout le monde est critiqué ! Les spectateurs qui croient tout ce que le cinéma leur montre et le prend pour argent comptant...
En fait, ce que le film nous montre c'est que l'on peut croire n'importe quoi du moment que cela nous fait rêver...

Le hic, et c'est là que la comédie reprend tout ces droits, c'est lorsque le réalisateur, interprété par un Al Pacino en très grande forme, se retrouve pris au piège de sa propre création et doit tout faire pour cacher au monde que Simone n'est constituée que de pixels stockés dans la mémoire d'un ordinateur.
Enchainement de situations cocasses en tout genre, Andrew Niccoll manie la réalisation avec brio et Pacino s'en sort haut la main dans ce rôle (on ne le dira jamais assez).
Face à lui, une actrice réelle pour jouer une actrice virtuelle en la personne de Rachel Roberts qui n'est pas créditée pour rajouter du mystère autour de son personnage.

C'est donc une comédie intelligente que nous offre Andrew Niccoll et qui grâce à un casting parfait réussi un pari qui outre le fait d'être drôle nous fait également réfléchir sur le sujet traité... Un film très réussi donc.